jeudi 22 mars 2007

Think global, Act local, en DD aussi...


Think Global, Act Local… Je sais, je sais, c’est le concept marketing de certaines grandes multinationales mais ça pourrait aussi être un plébiscite pour la relocalisation de l’économie. Je pense mondial; d'ailleurs c'est sur Internet que j'ai choisi de m'exprimer mais je tente de ne pas oublier que je vis quelque part, sur un territoire qui m'accueille et sur lequel je suis chez moi. Alors voilà, si j’achète le pain au boulanger du bas de la rue, la viande au boucher, le lait, les fromages et les œufs à la crèmerie, le poisson au poissonnier, etc. Si eux-mêmes appliquent les principes d’économie locale, ils vont chercher leurs produits au plus près et ainsi de suite. Au final, le boulanger qui a gagné de l’argent grâce à ma baguette va acheter du lait au crémier et l’agriculteur qui n’habite pas très loin va aussi venir s’approvisionner chez les mêmes commerçants. Le transport des marchandises locales aura nécessité de faibles quantités de CO2, l’économie de la région est dynamisée et favorise grandement l’agriculture et l’élevage raisonnés. Je sais, je suis dans mon petit monde utopique mais les rayons des supermarchés pleins à craquer nourritures dont on ne peut même pas identifier la provenance. Alors j'imagine, peut-être à tort, qu’elles sont issues de productions massives et qui parcourent des milliers de kilomètres pour se retrouver dans mon assiette. Du coup, je paye les nombreux intermédiaires, les litres de gasoil pour le transport et surtout je cautionne, pour cela, que les producteurs soient rémunérés à des tarifs indécents qui leurs imposent de produire toujours plus avec moins d’argent et qui contribue à ce que la qualité de l’alimentation se dégrade.
Alors dans cette histoire, même si entre le noir et le blanc il y a toujours du gris, j’aime imaginer qu’en densifiant les tissus économiques locaux en France et partout dans le Monde, beaucoup de choses pourraient s’améliorer d’elles-mêmes.
Les Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysannes (
AMAP) sont un maillon de ce cercle vertueux. C’est un circuit de vente directe de l’agriculteur au consommateur dans lequel l’agriculteur s’engage à fournir des produits et le consommateur s’engage à les acheter. Comme Paris ne s’est pas fait en un jour, je ne suis pas un exemple de vertu malgré mes idéaux. Alors, pour l’instant j’essaie de faire attention à ce que j’achète, je scruter les étiquettes et quand c’est possible, j’achète les produits fabriqués au plus près de l’endroit où je me trouve.

mercredi 21 mars 2007

Un bain de luxe.


Etre privilégiée est une chose, mais avoir accès tous les jours au summum du luxe en est une autre… et bien je fais partie de l’infime partie de la population qui peut le dire, je vis dans le luxe : chez moi, pas moins de 2 robinets dispensent de l’eau potable à volonté, vous avez bien lu : a volonté, à toute heure, quand je veux ! Je n’ai qu’à faire un petit geste de la main et l’eau limpide, pure, chaude ou froide, vient à moi et, comble du luxe, elle ne coûte presque rien. Aujourd’hui, Action contre la Faim nous rappelle que l’eau est parfois inaccessible, trop loin, trop profonde ou trop chère. L’eau est la ressource dont nous ne pouvons pas nous passer plus de 3 ou 4 jours alors qu’on peut survivre 40 jours sans manger. Enfin c’est bien de l’eau potable dont nous parlons car l’eau non potable tue. Dans les pays en développement, plus du tiers des décès sont imputables à l’utilisation d’une eau contaminée.
Ces statistiques seront peut être un jour valables pour tous les pays du monde. Les activités industrielles, l’utilisation de pesticides, la surconsommation de médicaments, rendent de moins en moins potable l’eau des pays "riches".
Alors, dédicace spéciale pour quelqu’un qui se reconnaîtra je l’espère : laisser couler l’eau sans arrêt en faisant la vaisselle… ce n’est pas comme ça qu'on traite un produit de luxe...

mardi 20 mars 2007

Frontières fermées à double tour


La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 28 aout 1789, 617 mots pour préserver l’intégrité des Hommes.
Mais aujourd’hui, en France, si vous passez le pas d’une banque pour ouvrir un compte et que vous "avouez" n’avoir pas de papiers, vous sortez de cet établissement (la Société Générale pour ne pas la citer) escorté par des policiers et menotté.
Ces femmes, ces hommes cherchent des conditions de vie meilleures pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Oui, ils sont
en situation illégale sur le sol français, oui, nous ne pouvons accueillir tout le monde mais est-ce une raison pour les traiter comme des délinquants ? Quand vous vivez depuis plusieurs années dans un pays, que vous y travaillez que vous y dépensez votre argent, que vos enfants y sont scolarisés, est-ce normal d’avoir peur chaque jour ?
Les plus hauts murs du monde ne nous protègeront jamais de l’incroyable force de vie qui pousse ces hommes et ces femmes à tout laisser et à partir pour l’inconnu.
NOUS, nos prêts, nos commandes massives de matières premières brutes payées à des prix dérisoires, notre surconsommation de tout et surtout d’inutile, nous sommes responsables de ce monde scindé en deux, de ces milliards de personnes qui rêvent d’une vie acceptable et comment le leur reprocher ?
Ouvrons les yeux, il y a des pays en guerre, des pays dans lesquels on torture, des pays frappés par la famine, des pays rongés par des pandémies, des pays pauvres… derrière ce mot "pays" si pratique, il y a des hommes, des femmes et des enfants qui subissent tout cela au quotidien.
C’est loin ? Une ou deux, allez quatre ou cinq heures tout au plus en avion, le temps de deux films regardés bien installés sur nos canapés moelleux et nous pourrions y être, ce n’est pas loin, eux feront des heures, des jours, des semaines, parfois des mois de marche, de bateau, ballotés au fond de remorques de camions pour toucher le sol français. Là ils vont travailler, faire tout ce qu’ils peuvent pour survivre et envoyer de l’argent à leur famille, raser les murs, ne jamais rien demander, se faire tous petits… pour rester quelques jours de plus ici, en France, jusqu’au jour où, parfois des années après, le gouvernement Français leur offre leur premier cadeau : le billet de retour en avion…
Alors OUI, elle est belle la Tour Eiffel, notre drapeau bleu blanc rouge, nos chères petites têtes blondes, nos inscriptions "Liberté, Egalité, Fraternité" sur les frontons des mairies et des écoles, OUI nous sommes des privilégiés, est-ce une raison pour regarder les hommes, les femmes et les enfants "étrangers" comme des menaces ? Si nous n’avions pas amassé tant de belles choses, nous n’aurions pas si peur de les perdre et nous ouvrir à l’autre ne se limiterait à pas le toiser comme un animal au zoo, bien installé dans le fauteuil du salon au travers de l’écran de télévision, là où il ne risque pas de se matérialiser…
Ces femmes, ces hommes, ces enfants qu’on appelle pudiquement "sans-papiers" ils ont un prénom, une histoire, des joies, des peines, et surtout, nous aurions pu naître à leur place.

J’ai lu dernièrement un livre magnifique :
Eldorado de Laurent Gaudé…


Signez la pétition...

dimanche 18 mars 2007

Plein d'idées Ciné... pour changer.


C’est presque le printemps mais comme il n’y a plus de saison ma brave dame, il pleut… alors quoi de mieux que de se poser quelques heures dans les salles obscures qui fêtent le printemps du cinéma à 3€50 la place.
J’avais très envie de voir le documentaire "notre pain quotidien" de Nikolaus Geyrhalter. En un mot : Impressionnant. 1h32 sans parole, des images qui racontent la vie et la mort de ce que nous avons dans les assiettes, à voir absolument… mais pas seul, le film idéal pour compléter ce tableau c’est "Volarem rien foutre al païs", un bijou un brin militant contre l’aliénation des travailleurs, le contraste entre les deux films fût d’autant plus saisissant que j’ai vu les deux à la suite.
Qu’en ai-je retenu ? En vrac, comme ça : je ne suis pas (encore) végétarienne, mais plus question de manger de la viande industrielle, un délire pour les animaux qui n’est en rien justifié car nous n’avons pas besoin d’être aussi carnivore. La viande à bas prix peut être aisément remplacée par de la viande plus chère mais bien traitée et consommée en plus petite quantité. Quoi d’autre ? Ah oui, j’avais un rêve : savoir monter et démonter un moteur de voiture… drôle de rêve pour une citadine de mon espèce qui n’a jamais possédé rien d’autre qu’un vélo et une carte orange. J’ai compris pourquoi ce rêve : pour échapper à la dépendance que m’infligent les constructeurs en tout genre. Je m’explique : il y a plein de trucs que je ne sais pas faire, je suis dépendante des producteurs de tout et rien pour ma survie. Pas question donc de me rebeller, de sortir du système puisque je ne saurais pas (encore) assurer ma propre survie. D’où l’idée que si un jour je sais monter un moteur de voiture, faire un peu de plomberie et une once de jardinage, avec de la bonne volonté et en me retroussant les manches je pourrai bâtir une maison en bois avec des toilettes sèches, de l’eau du puit… ou lala, je divague… mais qui sait, rendez-vous dans quelques années ;-)
Enfin, si demain vous avez quelques heures de libres, ça vaut le détour !




Et puis pour changer des sorties sérieuses, passez voir Alex Lutz au point virgule, un jeune qui promet, une galerie de portraits très justes, on plonge littéralement dans le spectacle, une délicieuse soirée !

vendredi 9 mars 2007

Imprimer ecolomique


Notes, rapports, comptes-rendus, synthèses, dossiers, présentations, exposés, commentaires, mémentos, autant de documents que je dois souvent imprimer.
J’ai cherché le moyen le plus "écolomique" pour travailler en bonne intelligence avec mes valeurs. La première mesure est une mesure de bon sens assez simple : je n’imprime que ce que j’ai vraiment besoin d’imprimer. Si le texte est assez court ou que j’ai le temps de lire à l’écran, je m'imprime pas.
Ensuite, j’ai réservé un tiroir de mon bureau aux feuilles utilisées que d’un seul côté. Elles me servent de brouillon et quand j’en ai beaucoup j’en fait faire un bloc-notes par notre service économat qui fait ça très bien. Mon imprimante étant partagée, je ne peux pas mettre les feuilles utilisées dans le bac, les collègues risqueraient de m’en vouloir.
En cherchant bien, j’ai fini par trouver dans les propriétés de l’impression un moyen d’imprimer 2 pages sur une seule et recto-verso. Résultat : 4 pages sur 1 feuille ! Et finalement je trouve ça très pratique : moins de papier à transporter, lecture plus rapide et le sourire de la nature (bon d’accord, il faut oublier le sourire en coin de certains collègues que cela amuse beaucoup).
Pour les chefs qui m’ont fait comprendre gentiment que l’écriture était un peu petite en deux pages sur une, je n’envoie plus les documents de synthèse à valider par mail (ils les impriment à coup sur), je les imprime en recto-verso (ça fait toujours une feuille sur deux d’économisée car ils ne pensent jamais à le faire).
Enfin, côté encre : le mode brouillon qui permet d’économiser 50% d’encre est parfait à mon goût et je n’utilise le mode couleur qu’en cas de réel besoin. Enfin, en pied de mail, j'ai ajouté cette ligne : "Afin de contribuer au respect de l'environnement, merci de n'imprimer ce mail qu'en cas de nécessité."

Nous sommes déjà deux dans le service à avoir adopté ces principes d’usage durable de l’imprimante… pour les autres, les habitudes sont difficiles à changer… mais je ne désespère pas.
Et vous, faites nous faire découvrir vos "trucs" !

jeudi 8 mars 2007

Futur nucléaire ?

ITER, International Thermonuclear Experimental Reactor d’après ce que j’ai compris, ITER n'est pas destiné à être une centrale électrique. Ce projet expérimental vise à étudier la faisabilité et les modalités de la fusion nucléaire pour produire de l’énergie récupérable. Il a les objectifs suivants :

- Maintenir les réactions de fusion pendant 1000 secondes

- Dégager 500 Méga Watt avec un apport de 50 Méga Watt.

Comment parvenir à cela ? Ca semble assez simple finalement : on prend un atome de deutérium, un atome de tritium, on fait en sorte qu’ils s’assemblent pour faire une molécule d’Hélium. Cette réaction dégage un neutron et beaucoup d’énergie sous forme de chaleur. Le deutérium et le tritium sont des isotopes de l’hydrogène, ils ont autant de protons et d'électrons que l’hydrogène, seul le nombre de neutrons diffère. Ils ont les mêmes propriétés chimiques que l’hydrogène mais pas la même masse.
Le problème c’est que pour faire cette réaction il faut tout un tas de conditions spécifiques et notamment une température de plusieurs dizaines de millions de degrés. Pour en arriver là il faut beaucoup d’énergie et pour l’instant cette réaction a toujours nécessité plus d'énergie que ce qu’elle a dégagé. Le but des recherches est de permettre de produire 10 fois l’énergie utilisée et surtout que la réaction puisse s’auto entretenir. Il y a tout de mêmes quelques interrogations, entre autres :

- Le risque de contamination radioactive par le tritium qui est une gaz et peut se répandre en cas de fuite.

- Les déchets radioactifs à longue durée de vie restent un problème non résolu, pour l’instant c’est l’arbre de Noël des générations futures.

- L’argent qui sera investi dans cette recherche qui ne devrait pas porter ses fruits avant au moins 20 ans pourrait l’être au dépend des recherches sur les autres sources d’énergie et notamment les énergies renouvelables.

Il y a aussi de belles perspectives comme la possibilité d'une production quasi-infinie d'énergie sans dégagement de gaz à effet de serre.

Voilà, je n’ai pas encore d’avis tranché sur la question ni la prétention d'être exhaustive mais je voulais vous faire partager un petit bout de ce que j'ai découvert à l’expo sur l’énergie à la Cité des sciences de la Villette.

Pour en savoir plus : les "pour"

Pour en savoir plus : les "contre"

Et comme toujours les commentaires son les bienvenus !

mardi 6 mars 2007

DéDéménagement

Il y a deux ans, à cette période je me promenais dans le nord du Laos. J’y ai vu le déménagement le plus écolo qu’il m’ait été donné d’observer. Le dégagement de CO2 est nul, aucun carton pour gonfler les poubelles et surtout une superbe solidarité qui me fait rêver…
Bon c’est vrai qu’à mon dernier déménagement nous étions une dizaine (merci beaucoup à ceux qui se reconnaîtront -surtout que c’était les mêmes un an avant) mais j’ai aussi reçu un paquet de bonnes excuses et autres emplois du temps surbookés (un dimanche pluvieux ;-)…
Voilà, comment sans grosse machine, mais avec un soupçon de bonne volonté et l’envie de faire, on peut déplacer des montagnes… ou des maisons.



lundi 5 mars 2007

Stop aux échantillons! -et aux publicités polluantes-


Plus de set en papier sur mon plateau à la cantine, viande seulement deux fois par semaine et après une longue "bataille", il y a enfin des infusions bio à la cafet’ ; il va même y avoir du café équitable dans les machines et il paraît que les gobelets biodégradables sont à l’étude… sans oublier le commando "extinction des feux" qui passe tous les midis éteindre les lampes de ceux qui n’ont toujours pas compris que leurs ordinateurs ne font pas de photosynthèse même pendant l’heure du déjeuner… C’est un travail de longue haleine pour faire changer un tout petit peu les choses dans l'entreprise. Ceci étant, rien ne vaut, selon moi, la voie pacifique, avec le sourire ça prend du temps mais je suis sûre qu'à terme ça paie plus.
Même si il y a des jours comme aujourd’hui où j’ai vraiment envie de m'énerver : ce midi, alors que je salue la caissière comme tous les midis, elle me glisse subrepticement un sachet plastique. Dans ce sachet, une magnifique pub’ pour Canderel sur papier blanchit, glacé, encres couleurs (pas besoin de faire un dessin) avec deux échantillons de sucre (enfin du faux sucre) dont voici la composition : aspartame, acésulfame-k, dextrose, arôme naturel de vanille, dioxide silicium (argghhhhhhhhh pas très nature tout ça).
Sur six collègues à table, seules deux personnes les ont conservés, les autres ont jeté le plastique, le papier et les échantillons directement à la poubelle. Reste à savoir si les deux qui les ont conservé vont vraiment les essayer ou si c’est juste pour le plaisir d’avoir un cadeau.
Ce qui me révolte c’est la débauche de matériel on ne peut plus non écologique utilisée par les marques pour se faire connaître. L’appel au boycott en France est un délit alors je ne fais pas d’appel, mais à partir d’aujourd’hui, JE boycotte chaque marque qui me donnera des échantillons sans me demander mon avis (ce qui fut le cas de midi).
En même temps, échantillon ou pas échantillon, sur ce coup la, la composition écrite sur le sachet aurait suffit pour me faire prendre mes jambes à mon cou devant le linéaire ;-)

vendredi 2 mars 2007

DéDé voyage en utopie


Que faire… ? Carrière, cultiver un lopin de terre, partir sur les routes du monde, créer un lieu de vie agréable où tout le monde puisse échanger, se retrouver...
Chaque jour je vais au travail avec la masse des parisiens qui se pressent dans les couloirs du RER A. Ce matin c’était impressionnant, je suis arrivée en même temps que "le pic" de neuf heures, je ne sais pas si il existe un pendant pédestre à bison futé mais il aurait, à coup sur, affiché du rouge voire du noir ce matin et c’est tous les jours pareil. Je serais preneuse de l’Itinéraire Bis. En même temps, j’ai un salaire à la fin du mois, "la sécurité", des collègues sympas, je vais au cinéma de temps en temps, j’aime me promener dans les musées, je profite de tout ça, j’ai accès à l’Internet… mais voilà, plus j’avance dans les livres d’Eric Julien, d’Edgar Morin et d’Axel Khan et plus je me pose des questions. Je les rassure tous les trois, ils ne sont en rien responsables de ce post. Cependant, il y a parfois des catalyseurs : des instants, des lectures ou des rencontres qui ouvrent sur d’autres horizons.
Une étincelle qui fait qu’on passe de l’envie à l’action. Celle qui m’a fait prendre un jour mon sac à dos pour découvrir un petit bout du monde. Elle me titille aujourd’hui, elle tente des incursions dans ma vie et je l’étouffe à coups de "ce n’est pas si simple" ou de "je ne vois pas comment faire"… en attendant je m’évade dans mes lectures pour m’extraire un peu de la foule des matins parisiens.
Et demain? Je me sens comme un maillon pris dans la chaine, complètement dépendant des autres maillons pour survivre. Je ne sais pas faire pousser à manger ni trouver de l’eau je ne suis pas non plus très douée pour le bricolage… alors où et comment trouver sur un coin de terre un lieu paisible pour s’épanouir. S’épanouir est-ce l’apanage de ceux qui ont réussi ? Y a-t-il de l’épanouissement pour tout le monde ? Mon pire défaut c’est d’être utopique, ma principale qualité d’être optimiste alors… permettez-moi de rêver que le gâteau ne se partage pas mais qu’il se multiplie à l’infini, comme l’Amour.

jeudi 1 mars 2007

Tout schuss ! neige artificielle et additifs...

Le ski... les cheveux dans le vent frais, les promenades en télésiège et le vin chaud dégusté au zinc d’un petit chalet accroché à la montagne. Quel plaisir… mais voilà, la terre se réchauffe alors : plus de neige. Le blanc immaculé a fait place à la soupe marron alors c’est ski nautique et quand on plonge ça fait plouf, va-t-on devoir d’y habituer ? Certains prennent leur mal en patience et trouvent d’autres attraits à nos magnifiques montagnes tandis que d’autres boudent les stations. Pour remédier à cela certaines communes s’endettent pour longtemps en investissant dans des canons à neige. Comme vous le savez, il faut que la température soit basse pour faire de la neige (même avec des canons) et comme la température monte, les apprentis sorciers ont eu la bonne idée de mettre des additifs (protéines cryogènes fabriquée par les bactéries). Concrètement, rien ne montre que ces additifs peuvent avoir des effets pathogènes sur l’Homme ou des effets négatifs sur la nature mais aucune loi n’encadre l’ajout d’additif dans les neiges artificielles et les skieurs ne sont pas franchement informés de la situation. En bref : pour continuer à skier on utilise de l’énergie, on pompe de l’eau et en plus on pollue… tout ça ne devrait pas arranger les problèmes de biodiversité que rencontrent les écosystèmes montagnards. Enfin, si vous voulez éviter tout cela, vous pouvez faire du ski en plein désert à Dubaï sous un dôme. Après-tout… ça refroidi ça ne réchauffe pas… à méditer ou à éviter… ils sont fous ces terriens !
Quoi qu’il en soit bonnes vacances ! (à ceux qui en ont... ce qui n'est pas mon cas pour cette fois
PS : n’oubliez pas de vérifiez que vous n'êtes pas sous un canon à neige avant de faire dégouliner votre sirop d’érable brulant sur la neige… un délice !
PS 2 : il fait un temps magnifique en Bretagne.