mercredi 11 avril 2012

KAIZEN : La changement pas à pas...


Je réactive ce blog pour vous annoncer la naissance d'un nouveau magazine que j'adore déjà : Kaizen

Kaizen est un mot japonais qui signifie “changement bon”. Mais c'est également une méthode : celle de l’amélioration continue. La perspective de changer brutalement réveille nos peurs et attise nos résistances. Commencer par un petit pas, puis en faire un second et se mettre alors en marche, chaque jour, peut nous conduire à de grandes transformations. 

Pour aider ce magazine à continuer, la meilleure solution : s'abonner !

Dans tous les bons kiosques, sur Internet : http://www.kaizen-magazine.fr/

Bonne lecture.

7 commentaires:

Stéphane D a dit…

Bonjour Gaëlle,

Alors voilà: j'ai voulu reconsulté ton blog histoire de voir si des mots s'étaient glissés sous la porte close de tes billets et, je constate qu'ils l'ont fait. Pour te plagier je dirai donc que je réactive les commentaires pour vous annoncer... euh ben je ne sais pas quoi !
En fait, depuis ton dernier billet d'il y a 4 ans, je dois t'avouer que j'ai du ouvrir la page de ton blog quelques 3 ou 4 fois (dc t'as pas pu compter sur moi pour culminer dans les records de fréquentation de blog !)

"Kaizen" donc. "l'homme qui marche" de Giacometti. Où veut-il en venir ??? C'est marrant ce décalage entre "l'homme qui marche" qui baigne dans de la linéarité, un peu comme la métaphore du chemin que tu utilises et, la logique systémique que je perçois dans la couverture (ou les couvertures du magazine, je viens de cliquer sur le lien que tu as mis et, j'ai vu une couverture avec un clocher, une ruche, des panneaux solaires : pas très japonais tout ça. Culture du lien peut-être ?).

Grosso modo, c'est marrant de voir qu'un magazine qui promeut les approches systémiques où tout semble traité sous le crible de l'horizontalité (c'est à dire de la mise au même niveau de chaque élément, où aucun n'a plus de valeur qu'un autre. C'est ce que je comprends de la couverture du magazine.)utilise pour parler de lui un discours on ne peut plus inscrit dans la culture du livre (de l'avant-numérique)qui est fait d'une progression tout linéaire, on lit un livre comme on avance sur un chemin, c'est à dire en suivant la ligne.
Faudrait que j'en lise un mais comme je n'ai pas l'intention de m'abonné, ce sera difficile.

Bref, je ne me suis peut être pas trop bien fait comprendre, je viens de me relire, tant pis. Mais ton billet m'a bien fait écrire.

Sinon, y'a un p'tit truc concernant le changement, pourquoi faut-il croire que le petit pas conduise à de grandes transformations ? Je ne ressens pas la sagesse du "Kaïzen" dans cette formulation. C'est p-être le mot grande qui m'embête ? Ou bien le côté vertueux qui est donné à cette transformation en douceur sous couvert d'une "ré-conciliation de l'humain et de la planète". Tu crois que l'histoire de l'homo sapiens est celle d'une réconciliation avec sa planète ? Peut-on trouver le changement dans l'idéalisation d'un âge d'or soutenu par un "ré-". C'est pas très harmonieux ça !

Bon je m'arrête là pour cette réactivation des commentaires. Je te souhaite donc respectueusement une bonne lecture de ce commentaire impromptu. Au plaisir de te lire.

Stéphane D a dit…

(Ce commentaire est sans faute d'orthographe par rapport au précédent)

Bonjour Gaëlle,

Alors voilà: j'ai voulu reconsulter ton blog histoire de voir si des mots s'étaient glissés sous la porte close de tes billets et, je constate qu'ils l'ont fait. Pour te plagier je dirai donc que je réactive les commentaires pour vous annoncer... euh ben je ne sais pas quoi !
En fait, depuis ton dernier billet d'il y a 4 ans, je dois t'avouer que j'ai du ouvrir la page de ton blog quelques 3 ou 4 fois (dc t'as pas pu compter sur moi pour culminer dans les records de fréquentation de blog !)

"Kaizen" donc. "l'homme qui marche" de Giacometti. Où veut-il en venir ??? C'est marrant ce décalage entre "l'homme qui marche" qui baigne dans de la linéarité, un peu comme la métaphore du chemin que tu utilises et, la logique systémique que je perçois dans la couverture (ou les couvertures du magazine, je viens de cliquer sur le lien que tu as mis et, j'ai vu une couverture avec un clocher, une ruche, des panneaux solaires : pas très japonais tout ça. Culture du lien peut-être ?).

Grosso modo, c'est marrant de voir qu'un magazine qui promeut les approches systémiques où tout semble traité sous le crible de l'horizontalité (c'est à dire de la mise au même niveau de chaque élément, où aucun n'a plus de valeur qu'un autre. C'est ce que je comprends de la couverture du magazine.)utilise pour parler de lui un discours on ne peut plus inscrit dans la culture du livre (de l'avant-numérique)qui est fait d'une progression tout linéaire, on lit un livre comme on avance sur un chemin, c'est à dire en suivant la ligne.
Faudrait que j'en lise un mais comme je n'ai pas l'intention de m'abonner, ce sera difficile.

Bref, je ne me suis peut être pas trop bien fait comprendre, je viens de me relire, tant pis. Mais ton billet m'a bien fait écrire.

Sinon, y'a un p'tit truc concernant le changement, pourquoi faut-il croire que le petit pas conduise à de grandes transformations ? Je ne ressens pas la sagesse du "Kaïzen" dans cette formulation. C'est p-être le mot grande qui m'embête ? Ou bien le côté vertueux qui est donné à cette transformation en douceur sous couvert d'une "ré-conciliation de l'humain et de la planète". Tu crois que l'histoire de l'homo sapiens est celle d'une réconciliation avec sa planète ? Peut-on trouver le changement dans l'idéalisation d'un âge d'or soutenu par un "ré-". C'est pas très harmonieux ça !

Bon je m'arrête là pour cette réactivation des commentaires. Je te souhaite donc respectueusement une bonne lecture de ce commentaire impromptu. Au plaisir de te lire.

Gaëlle B a dit…

Stéphane,
Bien(re)venu !
Kaizen C'est une philosophie... donc dans l'air du temps... partout en même temps. Le n°3 est sous presse et cette fois-ci la couv' est prometteuse : "A quoi sert l'école"... j'attends tes commentaires ;-)

Stéphane D a dit…

La longueur de mon commentaire m'oblige à le scinder en plusieurs commentaires.

Salut Gaëlle,
Tout d'abord merci d'avoir publié mon précédent commentaire car après l'avoir rédigé je le trouvais un peu polémique et pas tant constructif.
J'ai lu ta réponse et pour poursuivre le dialogue, je dois te dire que je ne comprends pas trop ta notion de "partout en même temps" à moins que... Oui ! C'est p-ê ça : "partout en même temps" est cousine d’"utopie".
Pour ce qui est du n°3 de Kaïzen, le dossier abordé m'intéresse au premier chef. Je suis tjs maître d'école (crûment : professeur des écoles) et depuis 3 ans c'est avec des élèves en situation de handicap que je travaille. Tu comprendras donc que la question "A quoi sert l'école ?" parfume l'atmosphère réflexive dans laquelle je baigne chaque jour. Pratiquement, je ne vois qu'un seul pb à la rédaction d'un commentaire quant à ce numéro, c'est la lecture du numéro. Je ne suis pas abonné et je me demandais s'il était possible de n'acheter que ce numéro ?
Peut-être sauras-tu me répondre ?
Cependant, avant de lire ce dossier, je te fais part d'une proposition de réponse à la question "à quoi sert l'école ?", histoire de prendre position avant l'ouverture du bal.

Stéphane D a dit…

L’école EST un formidable outil.
Et puisque l’école est, il eut été possible de se poser la sempiternelle question, c’est quoi l’école ? Kaïzen a choisi un « à quoi » peut-être gros d’aliénation mais puisque l’école peut ê approchée comme un outil, pourquoi pas ? Kaïzen conceptualise. En tout cas la question du « à quoi » a le mérite de poser l’Ecole comme un objet dont l’utilité dépend d’une décision et par conséquent d’un choix de société. Alors, si je devais espérer quelque chose du contenu du numéro de Kaïzen, je formulerais ce vœu : que ce numéro, à la hauteur des capacités d’un magazine, m’invite à entrevoir l’école comme un fait culturel dont la construction est riche de diversité ; ceci afin que refermant le dossier du magazine, je puisse envisager la question inaugurale ainsi, autrement, « à quois sert l’école ? » Tu vois, pouvoir mettre un S à quoi pour que soit reconnue sa pluralité : « ça sert aussi à ça l’école ? je n’y avais pas pensé ? ».
Je te donne maintenant mon avis sur la QUESTION. Sa formulation est accrocheuse, le potentiel lecteur appréciera sa facile appropriation, le numéro 3 de Kaïzen offre un produit clef en main (la clef est déjà dans la serrure, je la tourne, le dossier s’ouvre…). Pratique le clef en main mais cela ne donne pas à voir quelles portes pourraient s’ouvrir avec cette clef (le sommaire du magazine apporte peut-être des précisions ?)

Stéphane D a dit…

En reprenant les différentes acceptions du verbe servir (cf. wikipedia), voici quelques-unes des portes que cette clef pourraient ouvrir. Je veux en faisant cela essayer de ne pas me faire enfermer dans un couloir avec des œillères de chaque côté de ma tête. Donc, quand je dis « l’école ça sert à », je pourrais tout aussi bien dire :
1- « L’école s’acquitte de certains offices, de certaines obligations envers une personne ou une collectivité ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
2- « L’école s’acquitte de certaines fonctions auprès de quelqu’un comme domestique ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
3- « L’école rend à quelqu’un les mêmes services qu’un domestique rend à son maître ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
4- « L’école fournit, s’occupe de quelqu’un, lui procure marchandises ou services ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
5- « L’école rend de bons offices à quelqu’un, l’aide, le seconde, l’assiste ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
6- « L’école fait fonctionner quelque chose ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
7- « L’école lance la balle à celui avec qui on joue ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
8- « L’école distribue les cartes ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
9- « L’école met des mets sur la table ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
10- « Avec l’école on peut payer l’intérêt d’une somme constituée en rente ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
11- « Avec l’école on peut s’accoupler en vue de la reproduction ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
12- « Avec l’école on peut mettre l’animal à mort avant la curée ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
13- « L’école est utile à quelqu’un ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
14- « L’école fait le service militaire ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
15- « L’école est d’usage ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
16- « L’école est utile, propre, bonne à quelque chose, convient ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
17- « L’école tient lieu de, tient la place de, fait l’office de » ? Oui ou non, justifiez votre réponse. Education ou instruction ?
18- « L’école fait usage de, s’aide de ». Oui ou non, justifiez votre réponse.
En fait, selon le sens que je donne au verbe servir, je me dote soit d’une approche sociologique (sens 11), soit d’une approche philosophique foucaldienne (sens 14), d’une approche libertaire tenante du principe d’anti-vie comme A. S. Neill à Summerhill (sens 12), d’une approche pédagogique (sens 7), d’une approche républicaine socialiste (sens 1) ou libérale (sens 4), etc.

Stéphane D a dit…

Toutefois, je me demande si la question des finalités peut être détachée de celle des modalités. La question des modalités est économique, et celle des finalités ?
Je m’étais un peu intéressé à cet aspect économique de l’école. Puis j’avais compilé et mis en ligne les éléments qui m’avaient permis de me faire une idée à ce sujet. Ceci avait été l’occasion pour moi de créer un site accessible à cette ’adresse : http://duclouxste.free.fr/. Les informations qui s’y trouvent peuvent aider à se construire une réponse à la Kaïzen-question. Si jamais tu devais t’aventurer sur ce site, bonne lecture !
Pour clore ce commentaire, je te dirai que ma façon à moi de répondre à la question « à quoi sert l’école », est de la mettre en mouvement. Autrement dit, cette question me met en mouvement au quotidien dans mon métier, elle est l’ennemi de mon repos mais elle est passionnante. Alors j’essaie de faire en sorte que l’école ne desserve pas. Ce qui soit dit en passant montre bien que comme pour un couteau, c’est l’usage que l’on en fait qui sert ou dessert. La connaissance de soi, du couteau et du coupé, du client, du motif de la découpe… secondera et en retour influencera l’intention.
Aux prochains dialogues.
PS : je suis obligé de nuancé mon propos sur l’ennemi de mon repos, je suis en « grandes vacances ! »
Salut