samedi 10 février 2007

Ca va déménager

"150 millions de réfugiés climatiques d’ici 2050"

2050, c’est dans 43 ans… nous serons nombreux en France pour fêter mes 70 ans. C’est vrai que ce n’est pas demain mais 50 millions d’ici 2010, ça fait déjà du monde et c'est dans 3 ans!
Les populations des îles qui culminent à quelques centimètres du niveau de la mer, des côtes que les océans s’apprêtent à engloutir vont s’ajouter, aux habitants des zones en cours de désertification et aux victimes des catastrophes naturelles, sur les routes en direction de terres plus hospitalières.
Alors tout le monde cherche à s’organiser : une justice climatique prônée par les avocats, un statut spécifique de réfugié environnemental réclamé par les Nations Unies, mais au final qu’allons nous faire? Les inviter à venir partager avec nous un bien agréable climat tropical ou les parquer dans des camps pour qu’ils ne risquent pas de perturber pas la quiétude de nos espaces conditionnés dans lesquels régnera été comme hiver une température optimale.
La réflexion est ouverte car lorsque des colonnes de refugiés seront sur les routes, il sera trop tard pour se poser la question.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh oui ! On sait l'accueil que réserve aujourd'hui la France aux réfugiés économiques. Pour avoir travaillé avec Action contre la Faim, j'ai vu aussi les difficultés que recontrent les réfugiés politiques...
Alors, pour les réfugiés climatiques, je pense qu'il en sera de même !
Sauf que, comme tu le soulignes, il s'agit là de plusieurs millions de personnes !
Faut-il que cela constitue la véritable motivation des pays occidentaux à agir contre le réchauffement climatique ? (question ouverte)

Super ce blog, bien parti, continue !
Kenavo,
http://thomaslw.blogspirit.com

Unknown a dit…

Je ne vois pas comment accueillir 50 millions de personnes en France.

Gaëlle B a dit…

Effectivement, ma formulation était un peu rapide, 50 millions de réfugiés dans l'ensemble des territoires "non sinistrés", tout le monde ne sera pas en France mais une partie de ces réfugiés devront être accueillis chez nous.