jeudi 22 février 2007

DéDé compense


Je compense, tu compenses, il compense, nous compensons, vous compensez, ils compensent… oui mais comment et pourquoi ?

Compenser les émissions de CO2, c’est payer pour avoir le droit d’émettre du CO2 ? A vrai dire ma première réaction fut très critique. De quel droit les riches auraient le droit de polluer plus que les pauvres ?

Mais la base de cette action est le volontariat. Il n’y a donc pas de DROIT à polluer. Et l’objection qui consiste à dire : "ça déculpabilise les gens qui ne vont rien faire pour diminuer leur empreinte écologique". Je suis d’accord, en réalité c’est exactement ce que je pense mais en même temps, n’est-ce pas mieux que rien du tout ? Le débat est ouvert…

L’idée est de commencer par diminuer au maximum nos activités qui dégagent des gaz à effet de serre puis, comme il est difficile d’arriver du jour au lendemain à un mode de vie neutre en GES, des associations ou entreprises nous proposent de compenser.

Le processus est simple : on calcule la masse de CO2 dégagée par nos activités puis une règle mathématique nous dit combien ça coûte de financer des projets qui vont diminuer d’autant la présence de CO2 dans l’atmosphère.

Concrètement, ce sont des projets qui touchent principalement au reboisement, aux énergies renouvelables (éolien, solaire et biomasse) et à l’efficacité énergétique.
Dans le monde tout nouveau des compensateurs, il commence à y avoir du monde (37 organismes) et ça manque encore de normes car les différences entre les organismes sont de taille :

- La tonne de CO2 ne coûte pas toujours le même prix –il dépend du coût des projets financés-.

- Le calcul du volume rejets varie car certains organismes ne prennent en compte que le CO2 alors que d’autres comptent tous les gaz à effet de serre.

En bref, plein de bonnes choses mais il manque encore une norme que l’ADEME se propose de mettre en œuvre… affaire à suivre de près.
Pour en savoir plus…

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